L'OSTEOPATHIE ET L'ENDOMETRIOSE ou COMMENT DIMINUER LES DOULEURS DE L'ENDOMETRIOSE ?

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Pourquoi l’ostéopathie dans la lutte du syndrome douloureux chronique?

L’ostéopathie vise à améliorer l’immobilité et les dysfonctions tissulaires et articulaires. Les manipulations douces permettent d’assouplir les « fascias », ce tissu entourant entre autres les organes de l’abdomen. Ce travail restaure localement la vascularisation et diminue l’inflammation. Les techniques s’appliquent aussi aux articulations du bassin et de la colonne vertébrale afin de détendre les zones de tension. L’objectif est aussi d’optimiser la respiration diaphragmatique à travers des exercices spécifiques pour pérenniser le bénéfice de la séance.

Qu’est ce que l’endométriose 

L’endométriose est une maladie gynécologique peu connue qui touche 1 femme sur 7 en âge de procréer.

Cette maladie chronique affecte l’endomètre qui est le tissu recouvrant la paroi interne de l’utérus. Physiologiquement, au début de chaque cycle menstruel, ce tissu s’épaissit et devient richement vascularisé pour pouvoir éventuellement accueillir un embryon lors de la nidation.

L’endométriose correspond à une migration anormale des cellules de l’endomètre en dehors de la cavité utérine. Ces cellules peuvent se loger dans les ovaires, les trompes, le vagin, la vessie, le rectum, le système digestif  et provoquer des douleurs invalidantes.

Existe-t-il plusieurs formes d’endométriose ?

Il s’agira toujours de cellules de l’endomètre localisées ailleurs que dans l’’endomètre et qui provoquent des lésions sur les organes touchés. Il existe trois formes cliniques souvent associées entre elles :

                  – l’endométriose superficielle (péritonéale)

                  – l’endométriome ovarien (kyste)

                  – l’endométriose pelvienne profonde

L’endométriose profonde touche les ligaments utéro-sacrés, le cul-de-sac vaginal postérieur, la vessie, les uretères, le tube digestif (rectum, jonction rectosigmoïdienne, appendice).

L’adénomyose alias endométriose intra-utérine se définit par la présence de glandes et de stromas endométriaux dans le myomètre, la couche musculeuse interne de la paroi utérine.

Quels sont les symptômes de l’endométriose ?

  • des douleurs pelviennes chroniques ,
  • des douleurs au moment des règles (dysménorhée),
  • des douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie),
  • des douleurs à la défécation (dyschésie),
  • des douleurs ou des difficultés à la miction (dysurie),
  • des troubles fonctionnels intestinaux (ballonnements abdominaux, alternance diarrhée/constipation),
  • une infertilité,
  • une douleur au niveau de l’épaule (toujours à droite),
  • des sciatalgies,
  • l’ombilic saigne pendant les règles

L’endométriose peut ne pas donner de symptôme dans 1 à 7 % des cas mais dans 32% ce sont des douleurs pelviennes chroniques dont se plaignent les femmes.

12 à 32% des femmes en âge de procréer souffrent de douleurs pelviennes chroniques

 1 adolescente sur 2 vit avec des douleurs pelviennes chroniques et/ou une dysménorrhée sévère.

Quelle est l’origine de l’endométriose ?

Le terme endométriose est apparu en 1926, décrit pas John A. Sampson, un médecin gynécologue américain. La première description clinique remonte à 1690.

L’origine de cette maladie est toujours méconnue, plusieurs théories existent mais ne sont toujours pas confirmées.

  • Menstruation rétrograde (les cellules de l’endomètre migreraient vers le haut du corps plutôt que vers le bas pour être éliminées et coloniseraient la vessie, les ovaires..)
  • Métaplasie cœlimique (le tissu péritonéal se transformerait en tissu endométriosique, spontanément ou a cause de facteurs hormonaux)
  • Théorie hormonale (prolifération des lésions endométriales en réponse aux oestrogènes)
  • Dysfonction immunitaire (activation de cellules immunitaires permettant la proliférantion endométriale)
  • Théorie métastasique ou des emboles (transplantation de cellules endométriales par les voies lymphatiques ou vasculaires, cela expliquerait les localisations pulmonaires ou de l’espace rétro-péritonéal)
  • Théorie de la croissance des implants (le refoulement de débris endométriaux vers la cavité péritonéale qui devraient être détruits chez toutes les femmes mais chez celles qui ont de l’endométriose, ne le sont pas par une incapacité des médiateurs)

Quels sont les traitements ?

Traitements hormonaux :
Pilule œstroprogestative, progestatifs oraux ou DIU hormonal, analogues ou antagonistes de la GnRH.
Objectif : réduire ou supprimer les règles pour limiter l’inflammation et la douleur.

Traitements antalgiques :
Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), antalgiques adaptés selon le niveau de douleur.

Prise en charge spécialisée de la douleur :
Consultation avec un médecin spécialisé, optimisation des traitements médicamenteux, prise en charge multidisciplinaire (+++) et soutien psychologique.

Approches complémentaires :
Kinésithérapie, rééducation périnéale, ostéopathie, acupuncture, activité physique adaptée, conseils nutritionnels, hypnose, sophrologie.

Traitement chirurgical :
Intervention en cas d’échec des traitements médicaux, de douleurs sévères ou d’infertilité, coelioscopie pour retirer les lésions et libérer les organes atteints.

Prise en charge de la fertilité :
Stimulation ovarienne, insémination intra-utérine, fécondation in vitro (FIV).

Le saviez-vous ?

Marilyn Monroe souffrait d’endométriose.

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